Activation du Plan Blanc au CHU de La Réunion face à l’afflux de patients atteints du chikungunya

Le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de La Réunion a déclenché le Plan Blanc le 4 avril 2025 en réponse à une augmentation significative des cas de chikungunya, entraînant une saturation des services d’urgence.
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Depuis plusieurs jours, les services d’urgence du CHU de La Réunion subissent une pression intense, notamment sur le site Sud où les passages journaliers atteignent 170 patients, dont jusqu’à 25 présentent des symptômes du chikungunya. Cette affluence exceptionnelle, combinée à un absentéisme élevé, a conduit à une saturation rapide des lits disponibles

Une situation sanitaire critique au CHU

Afflux de patients dans les services d’urgence du CHU Sud, submergé par l’épidémie.

Cette situation de tension hospitalière nécessitait une réponse rapide et coordonnée pour assurer la continuité des soins.

Cette affluence exceptionnelle, combinée à un absentéisme élevé, a conduit à une saturation rapide des lits disponibles.

Conférence de crise au CHU entre direction médicale

Le 4 avril 2025, l’établissement a activé le Plan Blanc, dispositif de gestion de crise prévu pour faire face aux situations exceptionnelles. Cette décision a été prise en lien avec la Présidence de la Commission Médicale d’Établissement et l’ARS La Réunion, afin de mobiliser les moyens humains et matériels nécessaires.

Recommandations

Dans le cadre du Plan Blanc, plusieurs mesures ont été mises en œuvre : déprogrammation des activités non urgentes, réaffectation des équipes, et appui de la Réserve Sanitaire. Ce renfort permet de soutenir notamment les services du site Sud, en première ligne face à l’épidémie.

Déclenchement du Plan Blanc : une réponse d’urgence

Le 4 avril 2025, l’établissement a activé le Plan Blanc, dispositif de gestion de crise prévu pour faire face aux situations exceptionnelles. Cette décision a été prise en lien avec la Présidence de la Commission Médicale d’Établissement et l’ARS La Réunion, afin de mobiliser les moyens humains et matériels nécessaires.

4. Une cellule territoriale pour gérer les lits

Le CHU a également réactivé la cellule territoriale de gestion des lits, en lien avec les autres établissements de santé de l’île. Cette coordination permet une répartition optimale des patients sur l’ensemble du territoire et anticipe d’éventuelles nouvelles admissions liées au virus.

There is nothing permanent except change.

Face à la situation réunionnaise, les autorités mauriciennes ont instauré une obligation de test PCR négatif pour les voyageurs en provenance de La Réunion. Cette mesure temporaire, valable du 9 avril au 8 mai, a entraîné une forte affluence dans les laboratoires de dépistage locaux.

Réaffectation des équipes et soutien de la Réserve Sanitaire

Dans le cadre du Plan Blanc, plusieurs mesures ont été mises en œuvre : déprogrammation des activités non urgentes, réaffectation des équipes, et appui de la Réserve Sanitaire. Ce renfort permet de soutenir notamment les services du site Sud, en première ligne face à l’épidémie.

50 000 doses de vaccins supplémentaires commandées

La propagation rapide du chikungunya pousse les autorités sanitaires et hospitalières à adapter en urgence leur organisation. Le déclenchement du Plan Blanc au CHU de La Réunion illustre la gravité de la situation. Si les moyens se renforcent, la vigilance de la population reste essentielle pour freiner l’épidémie.

Une flambée de cas de chikungunya à l’origine de la crise

Pour enrayer la propagation, l’Agence Régionale de Santé a annoncé l’arrivée prochaine de 50 000 doses de vaccin contre le chikungunya. Cette mesure vise à accélérer la couverture vaccinale, notamment dans les zones les plus touchées de l’île.

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